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 La Saga : Metal Gear

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SS1221

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MessageSujet: La Saga : Metal Gear   La Saga : Metal Gear EmptyVen 28 Avr - 20:34

Prière de ne pas poster sur ce sujet, avant que tout soit fini. Merci.

La Saga : Metal Gear (1987 - 2005)

Les secrets d'une série mythique

PREFACE

Metal Gear : La saga de l'infiltration


Metal Gear Solid sur PlayStation en 1998, ce fut un bouleversement. Il faut dire que beaucoup de joueurs, qui peinaient encore à se remettre du séisme Resident Evil, ne juraient plus que par une vision cinématographique des jeux vidéo. A ce titre, MGS poussait très loin le bouchon en alternant les angles de caméra, en commençant par un dialogue filmé de manière réaliste, en développant un scénario et un background d'une complexité incroyable. Pas de doute, le jeu vidéo et le 7ème art étaient sur le point de fusionner. Mais à cet instant précis, ce n'est pas ce qui retint le plus l'attention. Non, car MGS célébrait une révolution encore plus radicale en révélant une nouvelle conception ludique : l'infiltration. C'était une façon inédite d'envisager l'adversaire : le meilleur moyen d'en triompher n'était plus de le supprimer, mais de l'éviter, de passer sans être détecté. Une bonne idée, bien sûr, mais pas forcément suffisante pour accoucher d'un bon jeu. Or, MGS fut célébré comme un chef-d'oeuvre, non pas à cause de son seul concept, mais parce qu'il le concrétisait d'une manière parfaitement aboutie, complète et définitive. Cette invention en contenait ainsi une myriade d'autres, abondance fulgurante qui nous prit tous à la gorge. On peinait à inventorier les trouvailles de gameplay, les mises en abyme du jeu lui-même, les surprises incessantes. Pour expliquer cette "apparition", il fallut se tourner vers le maître d'oeuvre, qui n'hésitait d'ailleurs pas à se créditer comme "scénariste et réalisateur" dans le générique d'ouverture. Hideo Kojima, c'était le nom du bonhomme. Et surprise, il n'en était pas à son coup d'essai, puisque deux épisodes de Metal Gear étaient sortis en 1987 (Metal Gear) et 1990 (Metal Gear 2 : Solid Snake) sur la console japonaise MSX, quasiment introuvable sous nos latitudes. Des titres connus d'une petite partie du public et dont la découverte permettait rétrospectivement de comprendre un peu mieux la réussite absolue de MGS. Car ils présentaient déjà l'essentiel du concept, à un point d'accomplissement qui laisse encore pantois le joueur de 2006. A l'occasion de la sortie de Metal Gear Solid 3 : Snake Eater, cinquième épisode de la série, un retour aux sources s'imposait. Vous seriez ainsi fin prêt pour apprécier à sa juste valeur un jeu qui fait déjà office, à nos yeux, de classique incontournable.

CHRONOLOGIE

1987 : Metal Gear (MG 1)
1990 : Metal Gear 2 : Solid Snake (MG 2)
1998 : Metal Gear Solid (MGS 1)
2001 : Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty (MGS 2)
2005 : Metal Gear Solid 3 : Snake Eater (MGS 3)


Dernière édition par le Ven 28 Avr - 20:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Saga : Metal Gear   La Saga : Metal Gear EmptyVen 28 Avr - 20:56

Partie I

Hideo Kojima
Le maître des marionnettes


La Saga : Metal Gear Kojima

Chapitre 1
Parcours d'un auteur


Derrière la série Metal Gear se cache un homme influencé par le cinéma et les romans de science-fiction, marqué par le sentiment de solitude et d'incompréhension. Pour mieux comprendre Solid Snake, il faut se pencher sur la vie de son "père".

Hideo Kojima est né le 24 août 1963 à Setagaya (Tokyo), avant de déménager pour Kobe. Son enfance est marquée par diverses expériences traumatisantes : Hideo Kojima a failli se noyer dans une rivière, se faire écraser par un train ou encore être dévoré tout cru par un chien enragé ! Sans oublier les récits dramatiques de son père, qui lui racontait la vie à Tokyo durant la Seconde Guerre Mondiale. Mais cette période de sa vie est avant tout marquée par la solitude : ses parants n'ayant pas le temps de s'occuper de lui, Kojima passe le plus clair de son temps devant la télévision. Il développe très vite un goût prononcé pour la fiction et s'imagine déjà devenir réalisateur de film, ou écrivain. Des carrières aux débouchés incertains, peu encouragées au Japon comme ailleurs... Du coup, Hideo Kojoma s'enferme un peu plus dans la solitude, ne pouvant partager ses passions avec quiconque. Il entreprend néanmoins de se faire connaître par l'écriture, en envoyant des romans à plusieurs magazines. Hélas, ces derniers privilégient les histoires de 100 pages, alors que celles d'Hideo Kojima frisaient les 400 : si jeune, et déjà si prolixe ! Il s'essaye également à la réalisation de films, grâce à la caméra 8 mm d'un ami : ses premiers spectateurs ne sont autres que ses camarades, qui doivent payer la modique somme de 50 yens par projection... Hideo Kojima découvre le monde du jeu vidéo par l'intermédiaire de la NES, la célèbre console 8 bits de Nintendo. Il comprend alors très vite que ce média peut lui offrir la chance de s'exprimer. A la fin de ses études, Hideo Kojima décide donc de s'orienter vers ce secteur : il intègre en 1986 la société Konami, bien que tout le monde l'en décourage. Il faut dire qu'à cette époque, le jeu vidéo reste une industrie à l'avenir incertain. Il est même publiquement humilié pour son choix, au cours d'un mariage ou il doit prononcer le discours de la cérémonie. Le présentateur l'introduit ainsi : "Voilà Hideo Kojima, un jeune homme plein de talents, et qui va le gâcher chez Konami !". Il en faut plus pour décourager le futur créateur de Metal Gear, qui se jette à corps perdu dans le travail. Il commence sa carrière en qualité d'assistant à la réalisation pour le jeu Penguin Adventure, la suite d'Antartic Adventure, un gros succès de Konami sur MSX. Le véritable projet de Hideo Kojima s'appelle Lost Ward, un jeu de plate-forme dans la veine de Mario, mais dans un contexte guerrier. Hélas, l'inexpérience de Kojima ne lui permet pas d'appréhender toutes les contraintes techniques liées au développement d'un titre. Trop ambitieux, Lost Ward est déclaré infaisable, et Konami abandonne l'idée. Hideo Kojima ne se décourage pas pour autant, et s'attelle en 1987 à un nouveau jeu : Metal Gear... Ce dernier reçoit un accueil très favorable au Japon, mais passe inaperçu dans le reste du monde, où la console MSX n'est quasiment pas distribuée. Par ailleurs, la popularité de Metal Gear n'atteint pas non plus celle des autres séries de Konami, comme Castlevania ou Contra. Hideo Kojima passe ensuite à la réalisation de Snatcher, une aventure textuelle sortie en MSX en 1988. Le scénario de ce titre n'est pas sans rappeller les films Blade Runner et Terminator, en mettant en scène des robots susceptibles de remplacer l'homme. En 1990, Hideo Kojima réalise la suite de Metal Gear sur MSX (MG 2 : Solid Snake), dont le succès se limite encore une fois à l'archipel nippon. L'année 1992 est marquée par la sortie de Snatcher sur CD-ROMantic sur la console PC-Engine. Le nom quelque peu étrange se réfère à l'utilisation du CD, dont les capacités de stockage permettent à Hideo Kojima d'intégrer de nombreux dialogues audio : le scénario du jeu devient alors plus consistant et réaliste. La quête de vraisemblance se poursuit avec Policenauts (1994), considéré comme la "suite spirituelle" de Snatcher. Là encore, les dialogues sont omniprésents, et le jeu s'enrichit même de sublimes cinématiques dans la version de la console 3DO, sortie en 1995. Par la suite, Hideo Kojima produit d'autres séries Konami, comme la simulation de drague Tokimeki Memorial : le joueur doit tout faire pour séduire différentes demoiselles ! Mais le succès mondial vient en 1998, avec la sortie de Metal Gear Solid sur PSone. Les Etats-Unis et l'Europe découvrent enfin l'art de l'infiltration, mais aussi la profondeur du scénario et le style de narration de Hideo Kojima. Parvenu à ses fins, ce dernier n'entend pas pour autant surfer sur la vague du succès naissant : plutôt que de "pondre" une suite rapidement, Kojima fait patienter ses fans... 3 ans ! Dans l'intervalle, il produit en 2001 un jeu de combat de robots, Zone Of The Enders, sur PS2. Même s'il n'en est pas le créateur à proprement parler, on devine sa patte dans le déroulement de l'histoire, dans l'alternance d'action et de dialogues. Quelques mois plus tard, Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty sort enfin sur PS2, avec l'effet que l'on sait : si tout le monde salue les qualités techniques de ce titre, en revanche la complexité et l'issue du scénario laissent beaucoup de joueurs perplexes. Entre 2001 et 2004, Hideo Kojima produit la suite des Z.O.E (Z.O.E : The 2nd Runner, sorti en 2003) ainsi que quelques jeux sur divers supports, mais il fait surtout languir tout le monde avec Metal Gear Solid 3 : Snake Eater. Disponible au Japon et aux USA depuis quelques mois, ce titre ne devait plus tarder à sortir sous nos latitudes...
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